mercredi 4 novembre 2009

Judo caca

Sportif, catholique, homophobe ET de droite. Y en a qui cumulent. Attention, cet article est à lire en se pinçant le nez.

jeudi 15 octobre 2009

mardi 29 septembre 2009

Rock, Bretagne et littérature

Herve_Bellec Je ne vais pas me fouler mais pourquoi le devrais-je ? Chaque jour dans le métro, je savoure tranquillement quelques pages d’un bouquin que m’ont offert un copain qui habite de l’autre côté de la Terre et son amie, originaire de Bretagne et dont un des cousins s’appelle Hervé Bellec et écrit des livres.

Ce soir, je suis tombé sur le texte ci-après, qui m’a bien plu et qui prouve à l’évidence que Hervé Bellec, que je ne connais pas, est un sacré client et que j’aurai plaisir à boire une bière avec lui si l’occasion se présente !

Son bouquin s’appelle “Une heure de sommeil en moins”, c’est édité chez Coop Breizh. Et c’est bien.

Voici donc un extrait des “Filles de Spezet” :

Spézet, dans mon jeune temps, c’était Las Vegas. Nul casino, pourtant, nul hôtel de luxe mais c’est comme ça qu’on avait affublé cette brave bourgade perdue au fin fond de la Bretagne à la raison qu’il y avait une concentration de bistrots et de boîtes de nuit nettement supérieure à la moyenne nationale. Ainsi, le rituel de la piste du samedi soir passait immanquablement par les débits de Spézet. Chez Marianne, par exemple, ou au Spot pour ne citer que les premiers qui me viennent à l’esprit. C’était quelque chose. Les filles de ce coin-là avaient la réputation de ne point être farouches et la Meuse n’atteignait jamais de prix prohibitif. Pour les plus jeunes qui me lisent, je veux bien admettre que la Meuse ne signifie rien d’autre qu’un fleuve frontalier aux confins du pays qui traverse une région où le vote du Front national est particulièrement significatif, comme disent les observateurs, mais pour nous autres, quadragénaires et plus, la Meuse, c’était tout simplement une canette de bière sortie des brasseries de Lambézellec, sises en cette bonne vieille ville de Brest. Il était important au moment de la commande d’appuyer sur la première syllabe. La Meûûûse ! disait-on, comme pour singer le cri de la vache beuglant du fond de la verte prairie qui paisiblement dégringolait vers l’Aulne comme une longue langue verte cherchant à étancher sa soif. Marianne ! remets-nous quat’ Meûûûses ! hurlait-on donc du bout du comptoir. J’en soupçonne déjà vouloir me jeter l’opprobre au prétexte qu’une fois de plus je dresserais le portrait caricatural du paysan bas-breton ivrogne et doté d’un registre linguistique se résumant au maximum à une centaine de mots mais je tiens à dire que la musique que nous écoutions le samedi soir à Spézet, c’était tout sauf de l’abrutissement, tout sauf de l’acculturation. Nous étions peut-être ivrognes mais nous n’étions point des ploucs. Jugez plutôt : Hendrix, Rolling Stones, Crosby, Stills, Nash and Young, Creedence Clearwater Revival et j’en passe si l’on veut bien m’excuser du peu. J’aimais ça à dix-sept ans, j’aime toujours ça et je reste persuadé que celui ou celle qui renie ce qu’il a aimé jusqu’aux larmes dans sa jeunesse est son propre traître. Il profane ses rêves. Celui qui osera clouer le bec à mon autoradio alors que je fonce par un matin d’automne sur la RN 124 et que retentit dans les enceintes Who’ll stop the rain ou Brown Sugar, celui-là est un homme mort. Celle qui tentera en vain de me faire taire quand je braille sous l’eau tiède le dernier couplet de Stairway to heaven, celle-là ne mérite pas que je l’honore au sortir de ma douche. Soyons clairs, il n’est pas ici question de nostalgie, il est question de culture, j’insiste, et ma culture à moi s’est forgée ici, dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres autour de Spézet que j’arpentais d’est en ouest et du nord au sud sur un missile spatial intergalactique plus connu à l’époque sous le nom de Peugeot 103 et sans lequel il n’était même pas envisageable d’espérer qu’une fille daigne poser un regard sur vous. […]

mardi 22 septembre 2009

Gangsters

Le genre d’article, excellent au demeurant, qui me ferait haïr l’innombrable masse de ceux que toutes ces injustices ne blessent même pas. . Quant au gnome…

jeudi 30 juillet 2009

François, déranger !

Purée, j'ai plus toute ma tête ou quoi ? Je m'prends au dépourvu c'est sûr mais là, à brûle-pourpoint, j'ai beau chercher, je n'trouve personne qui, comme ce mec, l'ouvre comme j'aimerais qu'on l'ouvrasse par ces temps merdiques et encore chuis poli.

J’ai vu François Béranger en concert au défunt festival de Guer-Carentoir (en 80 si je n’m’abuse) et ce fut grand. Grand comme le set de Bill Deraime, qui officiait ce même soir. Grand comme la tchuite que je m’administrai as well. Grand comme la soumission des artistes dans leur grande majorité. François Béranger est et restera sans doute hélas une exception. C’est tout, on va pas en faire une tartine.

(pour les novices : fallait cliquer sur : "ce mec" et pi on peut écouter en lisant ce qui suit)

Je suis né dans un p'tit village
Qu'à un nom pas du tout commun
Bien sûr entouré de bocage
C'est le village de Saint-Martin
A peine j'ai cinq ans qu'on m'emmène
Avec ma mère et mes frangins
Mon père pense qu'y aura du turbin
Dans la ville où coule la Seine
{Refrain:}
J'en suis encore à m'demander
Après tant et tant d'années
A quoi ça sert de vivre et tout
A quoi ça sert en bref d'être né
La capitale c'est bien joli
Sûrement quand on la voit d'Passy
Mais de Nanterre ou de Charenton
C'est déjà beaucoup moins folichon
J'ai pas d'mal à imaginer
Par où c'que mon père est passé
Car j'ai connu quinze ans plus tard
Le même tracas le même bazar
{au Refrain}
Le matin faut aller piétiner
Devant les guichets de la main d'œuvre
L'après-midi solliciter le cœur
Des punaises des bonnes œuvres
Ma mère elle était toute paumée
Sans ses lapins et ses couvées
Et puis pour voir essayez donc
Sans fric de remplir cinq lardons
{au Refrain}
Pour parfaire mon éducation
Y a la communale en béton
Là on fait d'la pédagogie
Devant soixante mômes en furie
En plus d'l'alphabet du calcul
J'ai pris beaucoup d’coups pieds au cul
Et sans qu'on me l'ait demandé
J'appris l'arabe et le portugais
{au Refrain}
A quinze ans finie la belle vie
T'es plus un môme t'es plus un p'tit
J'me r'trouve les deux mains dans l'pétrole
A frotter des pièces de bagnoles
Neuf dix heures dans un atelier
Ça vous épanouit la jeunesse
Ça vous arrange même la santé
Pour le monde on a d'la tendresse
{au Refrain}
C'est pas fini...
Quand on en a un peu là d'dans
On y reste pas bien longtemps
On s'arrange tout naturellement
Pour faire des trucs moins fatiguants
J'me faufile dans une méchante bande
Qui voyoute la nuit sur la lande
J'apprends des chansons de Bruant
En faisant des croches-pattes aux agents
{au Refrain}
Bien sûr la maison Poulagat
S'agrippe à mon premier faux-pas
Ça tombe bien mon pote t'as d'la veine
Faut du monde pour le F.L.N.
J'me farcis trois ans de casse-pipe
Aurès, Kabylie, Mitidja
Y a d'quoi prendre toute l'Afrique en grippe
Mais faut servir l'pays ou pas
{au Refrain}
Quand on m'relache je suis vidé
Je suis comme un p'tit sac en papier
Y a plus rien d'dans tout est cassé
J'ai même plus envie d'une mémé
Quand j'ai cru qu'j'allais m'réveiller
Les flics m'ont vachement tabassé
Faut dire qu' j'm'étais amusé
A leur balancer des pavés
{au Refrain}
Les flics pour c'qui est d'la monnaie
Ils la rendent avec intérêts
Le crâne le ventre et les roustons
Enfin quoi vive la nation
Le juge m'a filé trois ans d'caisse
Rapport à mes antécédents
Moi j'peux pas dire qu'je sois en liesse
Mais enfin qu'est-ce que c'est qu'trois ans
{au Refrain}
En tôle j'vais pouvoir m'épanouir
Dans une société structurée
J'ferai des chaussons et des balais
Et je pourrai me r'mettre à lire
J'suis né dans un p'tit village
Qu'à un nom pas du tout commun
Bien sûr entouré de bocage
C'est le village de Saint-Martin
{au Refrain}

mercredi 17 juin 2009

Propre et mort contre sale et vivant (combat perdu d’avance)

Apprendre qu’un homme africain de 20 ans est mort à Calais parce qu’il n’avait pas où se laver. Supporter la violence extrême de nos sociétés riches envers ces gens dénués de tout, à qui nous avons tout pris et que nous entretenons méthodiquement dans la misère. Ne pas céder au cynisme et accepter de converser avec les « techniciens de tout », ceux qui ont en réserve des trésors d’explications rationnelles à l’inadmissible (« La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde »).

Il faut fermer sa gueule au journaliste sportif ou au chroniqueur mondain et lire cet article inimaginable avec un porte-voix.

mercredi 10 juin 2009

« L'important, comme on dit, c'est d'aller voter »

Je ne suis pas allé voter. Pour plusieurs raisons à mes yeux tout à fait valables (dont une est résumée par le pictogramme ci-contre), même si ça n'est pas le geste récent dont je suis le plus fier. Mais bon, là n'est pas la question, regardons un peu comment notre démocratie donneuse de leçons et imbue d'elle-même traite son troupeau d'électeurs : faut cliquer ici.

lundi 1 juin 2009

lundi 11 mai 2009

Trois clics…

Allez, pas de chichis, pas d’intro, pas de développement, on va pas finasser ! Y a trois clics à faire aujourd’hui, et pi c’est tout ! Pas quatre ni cinq, trois !

Le premier, pour faire connaissance avec un nouveau mensuel, Fakir, et son premier numéro sur l’Europe. 2,80 €, c’est donné, pour un journal intelligent, documenté, marrant et qui démontre simplement mais de façon argumentée que l’Europe sociale, c’est pas pour demain. Ma carte d’électeur va pas s’en remettre en juin prochain ! On clique donc une première fois ici.

Le deuxième, pour jubiler à un méchant foutage de djeule de ces vieux « artistes de gôche » qui pédalant dans la Blédine à la recherche de leurs royalties perdues, sont prêts à privatiser les libertés. Juriste et rigolo, ça fait pas souvent la paire mais quand ça la fait, ça la fait, nom de diasse ! Alleeez, on clique ici !

Le troisième pour lire une interview ‘achement super et tout d’un monsieur qui écrit dans le Fakir sus-nommé. Qui bosse aussi de temps à autre chez Daniel Mermet. Allez, un dernier effort, c’est le troisième et ultime clic.

Enfin, c’est pas tout à fait vrai, parce que je n’allais pas me carapater comme ça sans remercier le précieux Rezo.net, qui me fournit ma lecture quotidienne et que je ne remercierai jamais assez. Tiens, ce coup-là, c’est moi qui clique, ici !

mercredi 6 mai 2009

Plein les fouilles !

Fric « On estime à 11,3 trillions de dollars les sommes d’argent concentrées dans les paradis fiscaux. Si ces 11300 milliards de dollars rapportaient honorablement 7 % et étaient imposés à 30 %, l’ensemble des États percevrait en retour 250 milliards de dollars par an. Cet argent pourrait être employé à éradiquer la misère sur la planète. »

Je cite de mémoire cette phrase de Let’s make money, documentaire de Erwin Wagenhofer, qui avait déjà réalisé We feed the world, le marché de la faim. Film accablant, démoralisant (par son contenu – que font les banques de notre argent ? - autant que par le peu d’empressement que nous avons à vouloir savoir ce qui se passe ici-bas : on était moins de dix hier soir dans la salle !), Let’s make money vous laisse sans espoir. La violence extrême et la puissance illimitée de ces « investisseurs-assassins » montrés dans le film ravale nos petits combats locaux pour le partage et la solidarité au rang d’aimables et même ridicules passe-temps.

Ce film vous colle la honte, aussi. La honte de la classe politique qui nous représente et dont la quasi-totalité des membres ont abdiqué leurs responsabilités. Honte des naïfs, aveugles volontaires ou non, qui font contre toute évidence confiance à leur prochain dès lors que celui-ci est costumé, cravaté, diplômé et parle d’argent avec mesure, sans passion ni haine dans le regard. La honte d’appartenir à ce monde sans foi ni loi où les truands richissimes fondent sur les pays sous-développés, où l’on étanche la soif des terrains de golf avant celle des hommes et où nous ne savons nous rassembler que pour des conneries de cérémonies sportives ou religieuses.

Bref, n’allez pas voir ce film, y a plus divertissant à la télé.

samedi 18 avril 2009

Partager, bordel !

« Que fera-t-on quand on aura rempli l’espace entourant les villes d’entrepôts et de magasins ouverts 24h/24 et sept jours sur sept, saturé le pays d’autoroutes et d’automobiles, bourré les foyers d’appareils divers plus inutiles les uns que les autres ? »

Un article ekselllllent qui évoque mieux que je ne saurais le faire (et pourtant… quel talent !) cette notion que, de tous temps, les élites n’ont pu aborder que sous la menace.

C’est le “mais vide tes poches, bon dieu !” de la semaine.

mercredi 8 avril 2009

Blaireau

De passage sur un forum informatique, chuis tombé sur cette réplique d’un gars, en réponse à un autre qui lui demandait de ne rien télécharger qui soit soumis à droit d’auteur :

« Heureusement que l on peut avoir quelque chose de gratuit dans ce monde ou tout est payant pour ma par je donne pas d argent à ceux qui sont déjà blindé médite la dessus blaireau .»

C'te classe ! J'adore...

lundi 6 avril 2009

Mortel divertissement

Amused to death J’adore ce disque ! Sorti il y a presque 20 ans, il n’a pas pris une ride et la violence et le désespoir de ses textes sont encore plus poignants aujourd’hui qu’à l’époque. Roger Waters, l’auteur de The Wall, s’y déchaîne littéralement contre la dictature de la télévision qui transforme tout en divertissement. À lire après avoir téléchargé, acheté ou volé Amused to death, cette explication de texte (en anglais, bon) et cette traduction, maladroite mais utile néanmoins.

lundi 16 mars 2009

Photosculptures (et autres merveilles)

Ami de mon ami John Akapulco, Brno Del Zou (non mais c’est quoi, ces pseudos débiles ? A-t-on idée ?) compose des sacré nom de dieu d’bon dieu de belles photos.

Son site web sera donc l’oasis artistique de la semaine.

lundi 9 mars 2009

Rennais dans le texte

Rennes Quelle gongon ! Quelle pignasse ! C’est pas pour elle qu’on risque d’empiéter le bouquet ! Foi de femelier, je ne vais pas demeurer enheudé ! Un bon pâté de Bécherel entre deux galettes, une bolée de cidre – attention, sans me gueuder de pois, c’est qu’y tosse ! - pi c’est bien le diable si un furieux comme moi trouve pas sa rutasse au Tabord (ou bien au Bois-Labbé, taupin vaut bien morette).

Rennais, Rennaises, et vous aussi, les étrangers, jetez donc un oeil à cet ouvrage : Mémoires de la société des antiquaires de France, qui – je cite mon homonyme et néanmoins ami Philippe - devient très intéressant à partir de la page 235, puisqu’on y parle des mots en usage à Rennes. Lisez et vous déchiffrerez ma petite prose d'intro, censée être du rennais pur jus. C'est ici, les « Mémoires sur les langues, dialectes et patois tant de la France que des autres pays ».


PS : puisque vous voilà partis, et si vous aimez les histoires, allez donc renifler un coup celles de Philippe le susnommé. Moi, vraiment, j’aime. C’est ici.

lundi 2 mars 2009

L’argent dette

Repos cette semaine. Je reprends les termes du site diffuseur pour vanter les qualités du film ci-dessous, petit modèle de pédagogie, à regarder toutefois avec des pincettes, notamment sa fin et la classique théorie du complot.

« La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D'ou vient tout cet argent ?
Comment peut-il y avoir TANT d'argent à prêter ?

La réponse est... qu'il n'y en a pas.

De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.

S'il n'y avait PAS DE DETTE, il n'y aurait PAS D'ARGENT.

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ou la seule.
Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d'animation (52 min), dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous.»



PPS : en complément du film – qui suscite débat - pour rigoler et tester sa capacité de concentration, on peut consulter ces deux liens : ici et .

lundi 23 février 2009

Déborder le vase ?

SDF ralentir La bêtise humaine a parfois des fulgurances telles qu’on ne sait plus quoi dire pour la railler. Hein, faut-y en rire ou en pleurer ?

Franchement, ça pourrait être la goutte d’eau de la semaine (vidéos-saloperies à voir ici et ).

lundi 16 février 2009

Stand-bye-bye

2007-12-15_Katé_Mé_Live 035

Va pas falloir traîner pour aller voir en live ces perles que sont Au ban de la république, Les garçons de Guérande, Fortune ou encore cette reprise magistrale de Brassens, Pauvre Martin.

Va pas falloir traîner parce que Katé Mé annonce sur son site que le groupe se met en stand-by à compter d’août prochain.

Même si je sais qu’ils ont des projets en dehors, c’est quand même pas la nouvelle la plus gaie de la semaine.

lundi 9 février 2009

Que c’est petit !

Escroc Le Français est un être supérieurement intelligent. Si. Aaaah ben siiiii ! Y a qu’à l’entendre parler de ses hommes politiques, il est toujours largement au-dessus de la mêlée. On la lui fait pas, au Français. Aaaah noooooon ! Purée qu’y sont cons ces cons-là ! La classe politique c’est bonnet blanc et blanc bonnet ! Bon, c’est vrai, c’est quand même un peu lui qui les a élus. Et qui les réélira encore. Hein ? Toujours, oui. Qui les réélira toujours.

Mais le Français est intelligent. Y garde ses distances. Y vote. Bon, pi y se rendort. Jusqu’à la prochaine convocation. Si ça c’est pas de l’intelligence.

Pendant son sommeil, au Français supérieurement intelligent, y a du boulot de fait. Y a du mépris étalé. De la méchanceté répandue. De l’égoïsme tartiné. Une vraie saloperie ! Et les plans d’épandage pour toute cette merde sont fournis gratos par les journalistes. Intelligents, eux aussi.

Allez, deux exemples, un ici et un là, pour boucler cet article et annoncer l’escroc de la semaine (mais pas que, hélas).

lundi 2 février 2009

BD nostalgie

"Il n'y a jamais eu au monde un hebdomadaire connaissant un pareil succès pendant tant d'années...", nous dit sur Arteradio.com Richard Medioni, ex-rédacteur en chef de Pif Gadget. Et bon dieu ouais, mon frère et moi qui étions déjà abonnés à Tintin et Spirou, avons eu la chance de connaître ça dès les débuts, en 1969 : chaque semaine, nous retrouvions Rahan, Corto Maltese, Gai Luron, Loup Noir, Les pionniers de l'espérance, La jungle en folie, Teddy Ted, Le concombre masqué, M le magicien, Corinne et Jeannot, Docteur Justice, Les Tristus et les Rigolus, Nasdine Hodja, Arthur le fantôme, Le grêlé 7-13... (bon y avait aussi Placid et Muzo, Pifou ou Léo bête à part mais on va pas chipoter...)

Et le gadget ! Les pifises, les pois sauteurs, le microscope, l'avion en plastique, le ventilateur de poche ! Oooooh puuuurééée !

Pif Gadget a disparu en 1993 (un mensuel est ressorti en 2004, pas terrible et qui vient de disparaître). Alors remontons le temps et régalons-nous de ce documentaire passionnant, sur un journal très ambitieux et à l'histoire exemplaire (les raisons de la fin de Pif font réfléchir...)

C'est à écouter en cliquant ici ou au moyen du lecteur ci-dessous et c'est le petit bonheur de la semaine (26 min).

NB : si le lecteur ne fonctionne pas, installer Adobe Flash Player, en cliquant ici.

lundi 26 janvier 2009

Les souris attaquent

Après un truc comme ça, j'vois pas trop ce qui pourra me retenir de monter à Hollywood. C'est la vidéo animalo-fruitière de la semaine.

mardi 20 janvier 2009

Tom égérie

Tom_Waits Deux heures et demie d'émotion. C'est Tom Waits, enregistré à Atlanta, en Géorgie, le 29 juillet dernier, soit 6 mois jour pour jour avant la grève générale du 29 janvier prochain.

Pour écouter ZE chanteur et se prendre un pied en titane, suffit de cliquer ici. Pi pour le voir, on peut cliquer ici.

C'est le cadeau de la semaine. Et merci qui ?

Merci Marco, qui m'a encore tuyauté...

vendredi 16 janvier 2009

Grève générale du 29 janvier

Tiédeur, résignation, indifférence, individualisme sont dans un bateau. Et nous font chier. D'un p'tit coup de jeune et de fierté, foutons-les par-dessus bord, et gaiement avec ça !

Mais si ! on se frotte les yeux, c'est !

lundi 12 janvier 2009

Mais piske chte dis d'zoomer !

Mungo ParkMungo Park, explorateur écossais (1771-1806), héros de Water Music, le plus beau roman que j'ai lu, doit se retourner dans sa tombe, lui qui consacra sa vie à la recherche des sources du fleuve Niger : des biologistes anglais ont découvert une forêt inconnue grâce à... Google Earth !

C'est le "ça me troue l'tchul" de la semaine.

lundi 5 janvier 2009

Quoi, ma djeule ?

Voilà à quoi ressemblerait la France si chacune de ses régions occupait un espace proportionnel au nombre de porcs qu'on y trouve... Le Journal du net présente sur cette page 29 autres cartogrammes très éloquents.

vendredi 2 janvier 2009

Deux zéro zéro neuf : ayons la misère gaie !

C'est la crise. Les ouvriers se font lourder par paquets de 12000. Les patrons se font dessouder dans cet excellent film, Louise-Michel, que j'ai vu ce soir. Les centres de rétention anti toute-la-misère-du-monde se multiplient dans nos pays riches. Les journalistes, comme à peu près toutes les élites, lèchent avidement le cul de leurs bons maîtres. Ça va péter.

Fil Ze Loom profite de ce climat annonciateur de guerres civiles pour se fendre d'une chanson gaie, sa première. Rien que pour ça, ça valait le coup d'attendre deux zéro zéro neuf. Voici donc, en guise de carte de voeux, et avec l'aide de MàM : When I'm gone.




Fil Ze Loom chante et fait mumuse avec guitares et claviers, tandis que Marc Pagès pète un solo de guitare et que Johann Deloumeau - mon petit frère - se charge de la ligne de basse. Merci, ô vous deux !
Pour télécharger le morceau, c'est ici.