vendredi 27 juin 2014

Petite expérience anodine : je me rends sur le site de l'UMP, je tape "Copé" dans le champ "Recherchez sur le site" et devinez ce que me retourne le moteur de recherche ?
  • La biographie (on peut ajouter des guillemets à biographie) de Jean-François Copé, en date du 16 juin 2014 et où l'on apprend notamment que ledit Copé a été président de l'UMP de novembre 2012 à juin 2014 (pourquoi ne l'est-il plus, mystère...),
  • Quelques extraits de passages de Jean-François dans des émissions de radio, dont la plus récente date du 31 mars 2014.
Il ne s'est donc rien passé dans l'actualité nationale en rapport avec JFC depuis mars 2014. C'est bizarre, j'aurais juré que... Non, je dois me tromper, ces gens-là sont forcément mieux informés que moi.

mercredi 25 juin 2014

30 juin : camping géant place de la mairie à Rennes

Je relaie ce post du collectif "Un toit c'est un droit" :

Chers amis,
C'est l'histoire d'une catastrophe annoncée : les migrants du squat de l'église Saint-Marc, évacué en janvier dernier, viennent de recevoir l'avis de leur fin de prise en charge par la préfecture. Cela signifie concrètement que :
Le lundi 30 juin, une soixantaine de personnes va se retrouver à la rue (parmi lesquelles une bonne moitié d'enfants et quelques bébés).
Il leur a été demandé de se rendre à la PADA (plateforme d'accueil des demandeurs d'asile) pour solliciter un hébergement, mais cette structure ne dispose d'aucune place d'hébergement d'urgence et leur a conseillé ce matin d'appeler le 115 … dont nous savons déjà qu'il est complètement saturé !
Ces personnes n'auront donc pas d'autre choix, ce soir-là, que de dormir dehors.
Pour manifester votre solidarité mais aussi pour exiger le respect du code de l'action sociale (toute personne en situation de détresse doit pouvoir être mise à l'abri), l'association « Un toit c'est un droit » vous invite à venir les rejoindre : place de la mairie à Rennes à 19 h, pour une heure, deux heures ou pour la nuit.
Nous aurons besoin de duvets, de couvertures, de tentes, de boissons et de nourriture.
Nous comptons sur vous pour diffuser largement l'information et mobiliser dans vos structures respectives : ces personnes sont toutes des sans-papiers et le nombre de militants et citoyens présents est leur seule garantie de sécurité dans cette action.

mercredi 18 juin 2014

La misère ? Que j'n'ai à foot !


"Le Brésil, faites un effort pendant un mois, calmez-vous ! Rendez hommage à cette belle Coupe du monde. On a été au Brésil pour leur faire plaisir. C’est comme si les musulmans allaient à la Mecque, les chrétiens à Rome et les juifs à Jérusalem. C’est exactement ça d’aller à la Coupe du monde au Brésil et c’est pour ça que tout le monde s’en fait une joie.
Eh bien les Brésiliens, il faut qu’ils se mettent dans l’idée de recevoir les touristes du monde entier et que pendant un mois, ils fassent une trêve. Pas des confiseurs, mais qu’ils fassent une trêve. Il faut dire aux Brésiliens qu’ils ont la Coupe du monde et qu’ils sont là pour montrer la beauté de leur pays et leur passion pour leur football. S’ils peuvent attendre au moins un mois avant de faire des éclats sociaux, ça serait bien pour l’ensemble du Brésil et la planète football."

Ces propos dégueulasses sont signés Michel Platini, président de l'UEFA.

lundi 9 juin 2014

La Revue dessinée

Le hasard fait bien les choses, je découvre la semaine dernière dans ma médiathèque préférée un nouveau trimestriel qui me plaît tellement que je décide de m'y abonner et de me procurer sans tarder les quatre premiers numéros que, honte sur moi non mais c'est pas vrai, j'ai manqués à leur sortie. Là-dessus, me voilà-t-y pas rendu à Saint-Malo pour le festival du livre Étonnants Voyageurs où ladite revue est hébergée sur le stand de la librairie L'Odyssée. Ah ben là faut pas me le dire deux fois, bonjour madame la marchande vous me mettrez les quatre numéros de La Revue dessinée (puisque tel est le nom du petit chef-d’œuvre dont auquel que je cause depuis 16 ou 17 lignes) et pi si c'était pas abuser, je prendrais bien une dédicace du directeur, Franck Bourgeron, pi une autre d'Emmanuel Lepage, dont vous me mettrez ces deux albums, voilà merci c'est bien aimable.

La Revue dessinée, c'est un truc complètement original : un journal d'enquêtes et de reportages entièrement réalisés en bandes dessinées. Une super idée éditoriale donc et un énorme plaisir de lecture, tant les sujets sont variés et de qualité et grand le respect du lecteur.
Quelques sujets abordés dans les premiers numéros ?
  • La saga du gaz de schiste.
  • Entre alliances et méfiance, balade dans l'Europe des europhobes.
  • Passion byte, une chronique humoristique et très instructive sur l'histoire de l'informatique.
  • La Poste, une mutation choc.
  • 1792 - 1981, autopsie de la guillotine.
  • Face B, une excellente chronique musicale. 
  • FN : à l'école des futurs élus.
  • Sport : l'escrime sans feinte.
  • Grèce, la percée d'Aube dorée.
  • Les plaies de Fukushima.
À noter : les sujets dessinés sont complétés par des contenus exclusifs publiés sur le site Internet de la revue, le tout étant relayé sur Twitter et sur Facebook.


Pour finir, le prix : 15 euros le numéro (pour 228 pages de cette qualité, c'est donné).
Et une question : La Revue dessinée, c'est un journal de gauche ou de droite ? Réponse de F. Bourgeron dans le numéro 4 : « Comment dire les choses sans froisser personne... Disons qu'on est de gauche pour un con de droite... et de droite pour un con de gauche.»
Bon en tout cas, moi, je m'abonne !
PS : pour parfaire les présentations, deux mots d'intro signés de la rédaction :
« La Revue Dessinée est née de la volonté de six auteurs. Six auteurs qui ont ressenti, dans cette époque d’abattement et de conformisme, un impérieux besoin de liberté, de vitalité. Six auteurs animés par la double passion de la bande dessinée et de l’information.
Nous sommes partis d’un simple constat : les journalistes et les auteurs de bande dessinée sont des raconteurs d’histoires. Nous voulions, parce qu’il nous passionne, parler du réel, et seulement du réel, le dessiner tel qu’il est et redonner à nos métiers une dimension collective. Cette aventure, de son origine à sa réalisation, est inscrite sous le signe d’un élan vital : l’envie commune de vous parler d’actualité différemment.»