mardi 29 avril 2008

Un drapeau pour les clandestins

Attention ralentir, passage de famille de travailleurs étrangers clandestins ! Ce panneau routier se trouve sur la frontière entre les États-Unis et le Mexique, côté Californie, après Tijuana.
« Là-bas si j'y suis » propose d'en faire le drapeau de tous les clandestins : "Sur toutes les frontières, parmi les autres drapeaux, ajoutons celui-là, en jaune et noir. En hommage à toutes les familles qui ont fui misère et oppression espérant asile, pain et liberté une fois la ligne franchie, la montagne ou l’océan. En badge, en t-shirt, pas besoin de sous-titre, tout le monde comprendra."

lundi 14 avril 2008

L’art de faire rêver les pauvres

Sur le site du Monde diplomatique, un excellent billet de Mona Chollet. Extrait :
En juin 2007, l’animateur de télévision Marc-Olivier Fogiel, recevant dans son émission T’empêches tout le monde de dormir, sur M6, l’entraîneur du XV de France Bernard Laporte, quelques jours avant qu’il soit nommé secrétaire d’Etat aux sports par Nicolas Sarkozy, l’amenait à évoquer sa sympathie pour le nouveau président, avant de glisser : « Le bouclier fiscal, ça doit vous arranger, aussi… » – « Oh !, pas autant que vous, Marco ! », se récriait Laporte, suscitant les rires et les applaudissements complices du public. Ou comment amener la plèbe à applaudir à la bonne blague de sa propre spoliation, en lui donnant le sentiment flatteur d’« en être ». Pour prévenir sa vindicte, il suffit de lui faire cet insigne honneur : la laisser assister à vos échanges de coups de coude, la laisser prendre part à votre jubilation de l’avoir si bien flouée.

dimanche 6 avril 2008

Publicité mensongère

Ce bleu, ce bleu... faut l'dire vite ! Les Pouettes se sont produites à Liffré sous la pluie, la grêle et la neige ! Un 6 avril !
M'enfin ce fut bien sympa quand même tant les motards du Moto club de Liffré ont dans le coeur le soleil qu'ils n'avaient pas dehors en ce bon dieu de dimanche glacial (pi moi, ça m'aura permis de revoir Thierry, le patron du Tipi, un motard rock au grand coeur comme dans la bédé de Coyote).
Pour leur dernier concert (un bien grand mot pour 20 minutes à plein jus) les Pouettes on bien failli ne pas jouer puisque... l'électricité, comme le printemps, s'était elle aussi fait la malle. Au passage, salut aux Bonobos, groupe encore moins chanceux que les Pouettes, qui n'ont pu jouer que 10 minutes.
Hein quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ? Leur dernier concert, oué oué. Ah ben oui parce que les Pouettes ont trouvé un nouveau nom, un truc ach'ment sympa, jeune et tout, m'enfin tout ça sera rendu public prochainement et devant huissier, alors on patiente gentiment pi on regarde les diapos en silence.

Les Pouettes sous la pluie avec le moto-club de Liffré