lundi 21 février 2011

Sales bêtes !

Il faut vraiment ne pas savoir quoi foutre pour se préoccuper du sort de vulgaires bestioles, quand on sait tout le mal qui, sur notre belle planète, est fait chaque jour à l'être humain.
Les bœufs* qui profèrent ce genre d'ânerie* sont sans doute difficilement accessibles à tout sentiment de compassion envers qui est à la fois vivant, doué de sensibilité et mangeable. Moi si, et même si je continue à ingérer de la viande, c'est de moins en moins souvent et en essayant de sélectionner mes achats en fonction de la façon dont les bestioles que j'ingurgite auront été conduites à la mort.
Bref, voici un énième film à voir en se bouchant les yeux, les oreilles et le nez. Conseil aux récalcitrants : imaginez qu'à la place de dindons, il s'agisse de votre chat/chien.
C'est ici, chez L214, une asso d'inconscients qui osent se préoccuper du sort de vulgaires bestioles etc.
Bon appétit à tous.

* Pardon aux animaux susnommés, pour l'amalgame diffamatoire.

dimanche 20 février 2011

Écrivez, on vous répondra !

_Couv Jean-Loup Milan J’ai commencé à jouer au jeu du rédacteur subversif et farfelu en 1989, après avoir lu un bouquin sublime, recueil de courriers écrits par un prof d’histoire (si j’ai bonne mémoire) à toutes sortes de destinataires : journaux, hommes politiques, entreprises, ambassades, etc. Le bougre collectionnait depuis des années ses courriers et leurs réponses et le résultat avait donné le livre le plus drôle que j’aie jamais lu. Je me souviens par exemple de cette missive de Jean-Loup Milan envoyée à la firme Black & Decker pour se plaindre de la mauvaise qualité d’une perceuse dont la mèche était restée coincée dans le crâne de sa femme (“ma fidèle et vertueuse Germaine”). Les lettres étaient à pisser de rire mais le plus fou était les réponses : lettres officielles à en-tête de ministère, articles de journaux, etc. qui étaient reproduits dans leur forme originale. On peut toujours se procurer ce bouquin sur Amazon.

Bref, ça me démangeait d’essayer à mon tour et je trouvai l’occasion de m’y mettre lorsque, étant au chômage depuis quelques années déjà et donc en situation pas franchement aisée, je reçus du Trésor public un avis d’imposition pas piqué des hannetons et en tout cas sans rapport avec ma situation d’alors.

Je m’emparai donc de mon fidèle stylo à plume, d’un bloc de feuilles blanches et rédigeai les deux feuillets qui suivent. À la suite de quoi mon avis d’imposition fut corrigé mais, hélas, je ne reçus pas de réponse personnalisée à ce premier courrier.

1989-10-27 Trésor public p1

1989-10-27 Trésor public p2