mardi 6 novembre 2012

Larzac, Plogoff, Notre-Dame-des-Landes


Le 17 novembre , tous radicalement opposés à l'aéroport !
La radicalité de l'opposition c'est l'affirmation déterminée qu'il n'y aura jamais d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le mouvement anti-aéroport est au plus fort et prend de l'ampleur. Colère et solidarité s'expriment ici comme ailleurs. Tous les rassemblements et actions menés depuis quatre semaines contre Vinci et le PS sont, entre autres, partie prenante de la lutte. Prises de court, préfecture et autorités locales tentent de diviser « bon-ne-s » et « mauvais-e-s » opposant-e-s. Elles criminalisent une partie de l'opposition, pour faire peur et dissuader d'autres personnes de rejoindre le mouvement. Dans les faits, la réalité est bien différente : ces manipulations grossières n'ont pas de prise et les soutiens se multiplient. Le 17 novrembre à 11h, c'est de Notre-Dame-des-Landes que le cortège prendra son départ pour une manifestation de réoccupation unitaire et populaire, réunissant des opposant-e-s d'horizons divers mais solidaires. « On ne lachera rien, on ne se laissera pas diviser ! »
Le collectif de préparation du 17 novembre - Contact presse : 06 65 67 76 95 - Infos en continu ici : https://zad.nadir.org/

mardi 24 juillet 2012

La chanson du dimanche

Dehors, il pleuvait à torrent et c'était magnifique. C'était un dimanche après-midi, début juillet. Seul à l'appart, j'écoutais une super émission à la radio en préparant à manger tranquillou pi en buvant un whisky et une bière (mais non, pas en même temps).
Bref, j'étais super cool et je me suis dit bon diasse, faudra pas oublier ce moment précis.
Ma vieille guitare noire piaffait sur le mur, ma fiancée venait de m'envoyer un joli message de Lyon, il était 19 h 47.

Poetry and bad news - Fil Ze Loom
Chant, guitares, basse, harmonica, claviers, batterie et percussion programmées, paroles et musique : FZL

vendredi 6 juillet 2012

L'amour et la mort

J'ai... vu ? non, plus que ça... assisté à ? oh la non, j'étais tellement captivé que c'est quasiment comme si j'avais été acteur... bref, j'ai krtchpfff cette semaine un des plus beaux spectacles de toute ma vie. Ça s'appelle "Cavale", c'est une chorégraphie magique, poétique, incroyable, dont vous apprendrez l'essentiel ici et que j'aurais tant voulu voir une deuxième fois mais la pluie - bien que magnifique elle aussi - ne l'a pas permis.

mardi 12 juin 2012

Roosevelt

« Chacun de nous peut changer le monde. Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Václav Havel quelques semaines après la chute du Mur de Berlin.
En 1989, ce sont des femmes et des hommes "sans la moindre importance" qui ont changé le cours de l’Histoire. Vingt ans plus tard, le système néolibéral s’effondre à son tour. C’est à nous, les citoyens, de dire dans quelle société nous voulons vivre. Société d’injustice et de chaos ou société d’équilibre et de convivialité ? À nous de choisir. À nous d’agir.

Soyons aussi jeunes et combatifs que Stéphane Hessel, Susan George et toute la clique du collectif Roosevelt 2012, ou bien crevons, ça sera mérité !

jeudi 7 juin 2012

Business

J'aime bien écouter BFM le soir en préparant le repas. Entre deux nouvelles super importantes sur la marge opérationnelle du Club Med ou les tribulations de Saint-Gobain à la Bourse de Paris, on y entend immanquablement cette phrase : « Quel signe attendent les Marchés ? » (avec une majuscule à Marchés parce qu'il va sans dire que le type dans la radio ne s'inquiète pas de savoir si j'ai fait bonjour de la main au marchand de légumes bio de mon marché de quartier).
Quand je dis « J'aime bien », je m'entends... Je serais plus près de la vérité si je disais « Je hais ». M'enfin j'ai un don inné pour positiver et l'emploi à tout-va par les chroniqueurs de BFM de cette tournure de phrase (« Quel signe attendent les Marchés ? ») éveille systématiquement chez moi l'espoir utopique d'entendre un jour dans mon poste : « Quel signe attendent les chômeurs ? »
C'qu'on peut être bête.

samedi 12 mai 2012

Histoire de famille

Pour accompagner le départ en Angleterre (1) de mon fils aîné, Kaelig, l'idée m'est venue de reprendre un enregistrement que j'avais de lui, qui chantait une chanson de Aaron en s'accompagnant à la guitare. Comme j'aimais beaucoup son interprétation, pleine d'intensité malgré les conditions sommaires et la rapidité de la prise de son, je me suis appliqué pour ne pas la trahir. Après quelques tâtonnements, j'ai effacé la guitare, ajouté une voix et des instruments (joués ou programmés) puis demandé à Johann, bassiste de MàM et tonton de Kaelig, d'assurer la partie de basse. J'ai ajouté un solo de guitare sur le final et voilà le résultat : « Lili » par Kaelig.

En sus, voici un petit collector pour les aficionados (moi, au moins). C'est une chanson du groupe dans lequel Kaelig chantait naguère et jouait de la batterie.

(1) Partir bosser au pays des Beatles, des Stones et des Monty Python, purée ça s'arrose !

lundi 16 janvier 2012

Avatar en 3D real life

Dans un monde où tout est marchandise, on comprendrait mal que quelques privilégiés réfugiés dans des forêts d'Amazonie n'en chient pas comme les autres. Heureusement, la morale est sauve et on apprend avec soulagement que le capitalisme porte fièrement les valeurs de la civilisation jusque dans la tronche - littéralement - des enfants des susdits privilégiés.
C'est à lire ici (prévoir une bassine pour le dépôt de gerbe).

dimanche 15 janvier 2012

Bon chien-chien, ça !

Bon dieu c'est dingue, y a des gens qui sont assez cons un dimanche après-midi alors qu'il fait super beau dehors, pour aller remplir une salle de cinoche et voir un film sur la mainmise des pouvoirs de l'argent sur les médias. Merde, les gars - les filles - on vous explique depuis des décennies que la politique, les questions de société, tout ça, c'est vachement compliqué, c'est pas pour vous, alors qu'est-ce que vous allez vous emmerder en plein weekend à participer à des débats avec des réalisateurs qu'on voit même pas à la télé ! (autant dire des réalisateurs fantômes)
Bon, j'arrête de déconner : même si ce que dit ce film n'était pas une découverte pour moi - merci Acrimed, merci Serge Halimi et son livre Les nouveaux chiens de garde, que j'avais lu en 97, merci Pierre Carles - j'ai pris plus que plaisir au jeu de massacre des laquais du pouvoir qui squattent les écrans de télé et les pages des journaux. La séquence où Laurent Joffrin met 1'02" à poser une question embarrassante (pour Laurent Joffrin) à Jacques Chirac est un délice, tandis que celle où Arnaud Lagardère se fait cirer les pompes par Michel Drucker et Jean-Pierre Elkabbach est purement obscène. La séquence d'ouverture, où l'on voit le journaliste Pierre Desgraupes parler avec ferveur et à une heure de grande écoute du livre de Paul Nizan "Les chiens de garde", nous rappelle que la télé n'a pas toujours été la machine à avilir qu'elle est aujourd'hui.
Au cours du débat qui a suivi le film, Gilles Balbastre, co-réalisateur, a usé des gros mots utopie et lutte des classes. Mince ! heureusement qu'aucun journaliste télé n'était là, il se serait fait traiter de ringard...
À lire, un entretien en deux parties avec Yannick Kergoat, l'autre co-réalisateur du film, ici et .

Je ne vois quant à moi rien de plus indiqué pour fêter ce film salutaire que de ressortir ma petite chanson sur ces saloperies de présentateurs de la télévision.
Fil Ze Loom - La Télévision

samedi 7 janvier 2012

La dette, c'est chouette !

Crapules flamboyantes
« - Il faut répondre à la crise par le travail et par l'effort.
-
C'est un ajustement par le haut qui préservera votre niveau de vie.
- Nous devons continuer à réduire les effectifs de la fonction publique.
- Il faut réduire nos déficits en supprimant nos mauvaises dépenses.
- La réforme du financement de notre modèle social est devenue une urgence absolue.»
 


La logorrhée ultra-libérale
de Nicolas Sarkozy (le 1/12/2011 à Toulon) me met dans tous mes états et pourtant elle n'a rien d'extraordinaire, ce monsieur ne faisant que répéter l'ordonnance prescrite par les « marchés financiers ». Mais bon, rien ne sert de s'énerver, hein, mieux vaut peut-être essayer de comprendre, quitte à continuer à pigner, d'accord, mais moins con. 


N'ayant pas la télé
, j'ai la chance d'avoir plus de temps pour m'informer (ah ben oué, hein, faut choisir) et voici quelques exemples d'informations toutes récentes, que j’ai glânées ou qu’on m’a signalées. Bien foutues et simples d'accès, elles ont toutes les cinq pour sujet la dette publique.
  1. Un dessin animé génial qui tourne sur le Net (« La dette, c'est chouette », et c'est pas compliqué),
  2. Un bouquin : « 20 ans d'aveuglement », qu'on m'a offert à Noël. Court, passionnant et à la portée de tous (j'ai pas encore fini mais je comprends tout, t'as qu'à voir). 
  3. Le dernier numéro de Fakir, mon journal préféré. Spécial Crise de la dette.
  4. Un 4-pages d'Attac sur la question (à télécharger sur cette page).
  5. Deux émissions excellentes de « Là-bas si j'y suis », intitulées « Les économistes de garde » sur le traitement de la question de la dette publique dans les médias. C'est ici et .
C’est à faire tourner sans modération en cette année d'exercice de la « démocratie ».

mercredi 4 janvier 2012

Michel Rocard, viens là que je t'embrasse !

Viens là mon Mimi, vilain cachotier qui déboule sans crier gare dans "Le Monde" avec un article qu'on dirait tiré de "Fakir" ou de "CQFD". Viens vite que je t'embrasse ! Bon, t'auras mis le temps mais je ne bouderai pas le plaisir que je viens d'avoir à la lecture de cet article que tu cosignes avec Pierre Larrouturou. Dessus les gars !

lundi 2 janvier 2012

2012

Parmi tous mes souhaits pour 2012, j’en retiens une petite poignée, musicale, et vous invite à partager le maxi 45 tours ci-dessous (1), qui me tiendra lieu de carte de vœux.
45-tours FZL 2011 A
DID YOU EVER est une chanson de Lene Duus (alias ScribbleTunes). J'adore cette mélodie, dont on peut écouter l’original ici et j'ai essayé d'en enregistrer une version très personnelle.

Que dire de HEY BULLDOG ? Les Beatles sont les plus grands et j'ai fait mumuse avec une de leurs chansonnettes, que j'ai copieusement massacrée à coups de samples de percussions et de sons de clavier pourris. Sorry, John...

DU PIED GAUCHE est une chanson magnifique de mon poteau Marco Pagès (chanson déjà présentée ici). Paroles tristes et mélodie imparable, j'adore. Merci Marco.

Guitare, chant, instruments programmés : FZL. Basse sur DU PIED GAUCHE : Johann Deloumeau. Photo pochette : Jean-Mi Deloumeau. 

PS : que tout ça n’empêche personne d’aller traîner sur les blogs des Piggies, de Woody Bollocks & Fil Ze Loom ou de Poqui-Poqua

(1) Furieusement moderne, non ?