lundi 11 mai 2009

Trois clics…

Allez, pas de chichis, pas d’intro, pas de développement, on va pas finasser ! Y a trois clics à faire aujourd’hui, et pi c’est tout ! Pas quatre ni cinq, trois !

Le premier, pour faire connaissance avec un nouveau mensuel, Fakir, et son premier numéro sur l’Europe. 2,80 €, c’est donné, pour un journal intelligent, documenté, marrant et qui démontre simplement mais de façon argumentée que l’Europe sociale, c’est pas pour demain. Ma carte d’électeur va pas s’en remettre en juin prochain ! On clique donc une première fois ici.

Le deuxième, pour jubiler à un méchant foutage de djeule de ces vieux « artistes de gôche » qui pédalant dans la Blédine à la recherche de leurs royalties perdues, sont prêts à privatiser les libertés. Juriste et rigolo, ça fait pas souvent la paire mais quand ça la fait, ça la fait, nom de diasse ! Alleeez, on clique ici !

Le troisième pour lire une interview ‘achement super et tout d’un monsieur qui écrit dans le Fakir sus-nommé. Qui bosse aussi de temps à autre chez Daniel Mermet. Allez, un dernier effort, c’est le troisième et ultime clic.

Enfin, c’est pas tout à fait vrai, parce que je n’allais pas me carapater comme ça sans remercier le précieux Rezo.net, qui me fournit ma lecture quotidienne et que je ne remercierai jamais assez. Tiens, ce coup-là, c’est moi qui clique, ici !

mercredi 6 mai 2009

Plein les fouilles !

Fric « On estime à 11,3 trillions de dollars les sommes d’argent concentrées dans les paradis fiscaux. Si ces 11300 milliards de dollars rapportaient honorablement 7 % et étaient imposés à 30 %, l’ensemble des États percevrait en retour 250 milliards de dollars par an. Cet argent pourrait être employé à éradiquer la misère sur la planète. »

Je cite de mémoire cette phrase de Let’s make money, documentaire de Erwin Wagenhofer, qui avait déjà réalisé We feed the world, le marché de la faim. Film accablant, démoralisant (par son contenu – que font les banques de notre argent ? - autant que par le peu d’empressement que nous avons à vouloir savoir ce qui se passe ici-bas : on était moins de dix hier soir dans la salle !), Let’s make money vous laisse sans espoir. La violence extrême et la puissance illimitée de ces « investisseurs-assassins » montrés dans le film ravale nos petits combats locaux pour le partage et la solidarité au rang d’aimables et même ridicules passe-temps.

Ce film vous colle la honte, aussi. La honte de la classe politique qui nous représente et dont la quasi-totalité des membres ont abdiqué leurs responsabilités. Honte des naïfs, aveugles volontaires ou non, qui font contre toute évidence confiance à leur prochain dès lors que celui-ci est costumé, cravaté, diplômé et parle d’argent avec mesure, sans passion ni haine dans le regard. La honte d’appartenir à ce monde sans foi ni loi où les truands richissimes fondent sur les pays sous-développés, où l’on étanche la soif des terrains de golf avant celle des hommes et où nous ne savons nous rassembler que pour des conneries de cérémonies sportives ou religieuses.

Bref, n’allez pas voir ce film, y a plus divertissant à la télé.